Quand il s'est recouchése sont dressés au-dessus de moi comme deux demies lunes. , ses deux sourcils emmêlés
Là, je me sentais à l'abri, comme sous le préau de l’école pendant l'orage que j'avais en moi.
Il fermait les yeux et moi je les gardais grand ouverts. Je voulais tout voir.
À 3 heures 27, il m'a dit qu'il devait partir.
J'ai répondu que je savais pas ce qu'il fallait répondre.
Mon ventre sous sa main résonnait très fort du tonnerre de l’orage.
Alors il s'est rhabillé et il est parti.
Voilà qui me fait penser à un poéme de Marina Tsvétaïéva :
"Si le sort est jeté
Va pour l'amour !
Dans le ciel dément, orageux
La glace et le sang.
Je t'attends cette nuit
Après deux heures :
A l'heure où grondent en moi
Le sang et l'esprit."
(13 mai 1917)
En espèrant que de la jeune fille en rose d'aujourd'hui à la femme fière il y ait un chemin !
Rédigé par : Coelis | 26 octobre 2005 à 12:44
tU as eu de la chance de l'avoir pour toi un moment. Contente t'en et pose ta main sur ton ventre encore brûlant de lui, ne demande pas plus
Rédigé par : williamette | 19 août 2007 à 18:35