Le matin j’suis fatiguée parce que la nuit j’ai trop rêvé

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Un et un, un

Je suis perdue. Je sais plus qui je suis.

Interrogation_1

Je suis plus Bijou.

J'ai plus de tête, plus de corps, plus de bras, plus de cœur, plus de cerveau. J'ai plus rien. Plus de dedans, plus de dehors. Ça fait bizarre, je sais plus où s'arrête ma vie.

Jekil

J'ai envie de tout arrêter pour vivre plus fort. J'ai envie de changer de nom, pas comme quand tu te maries, mais changer de nom parce que c'est plus moi qu'est là, c'est une autre.

Une autre qui va avec un autre, qui est tout le temps avec moi, donc qui est un peu dans moi, un peu de moi.

None

C'est ça l'amour ? C'est terrible, non ? Finalement, je sais plus si j’ai envie.

18:41 | Lien permanent | Commentaires (27)

Abracadabra

Quand j'étais petite, j'étais sorcière. Je croyais que c'était normal.

Sorciere1

En tout cas c'était normal chez nous. On disait : les filles c'est des sorcières et les gars sont des gros bêtas.

Donc moi, je faisais plein de potions magiques avec de l'herbe, des cailloux, de la terre, des carambars et des couleuvres des marais, vu que j’étais sacrément une fille. Je jetais des sorts sur les garçons et les vilains, et je traversais la cour avec sur mon ballet Chaudronpour m’envoler… 

Et puis ensuite on m'a dit que tout ça c'était pas vrai, qu’il fallait que j’arrête mes gamineries, que la sorcellerie c'était comme le Père Noël et ces trucs du genre : des racontars pour idiots ! Ca n’existe pas.

Moi, j’étais pas du tout de cet avis, parce que j’étais sûre qu’il y avait de la magie en moi. Mais j’ai arrêté quand même.

Passion

Avec M. Igor, ça m'a un peu chatouillé l'esprit, mon don et tout ça. Mais je me suis dit : attention c’est comme le Père Noël et les cloches de Pâques ! Te laisse pas embarquer ! Souviens-toi que ça n’existe pas !

Mais j’ai eu beau me retenir, me sermonner et me forcer, la nuit dernière, tout a basculé ! Et tous mes pouvoirs se sont rebellés, et une fois que le feu a pris partout dedans mon corps, je me suis carrément envolée jusqu’aux cieux !

18:37 | Lien permanent | Commentaires (5)

Et s’il n’existait pas ?

J'ai pas rêvé cette nuit.

J'ai pas rêvé, mais je me suis quand même réveillée en sursaut avec un orage de grêle dans la nuque.

Baille

J’ai eu peur.

Oui j'ai eu peur qu’un matin, je me réveille vieille dame sans avoir jamais rencontré l’homme à la gourmette. Et s’il n’existait pas ? Et si je l’avais inventé juste pour me sentir bien sans penser qu’un jour je me sentirais très mal ? « Tout est poison, rien n’est poison » dit souvent mon père, et ma tante Rita, elle répond alors, « c’est juste une question de dosage ».

Tube

Ça veut dire : boire un petit peu de vin c’est bon pour la santé, mais si on en boit trop, c’est très mauvais. C’est aussi valable pour les piments, les pâtes de fruits et les ongles.

Alors ?! Est-ce qu’on peut se blesser d’avoir trop rêvé ? Est-ce qu’imaginer des choses à la folie ça peut rendre malade ?

J’espère vrCielaiment que non, parce que rêver c’est quand même une des choses les plus délicieuses dans la vie qui coûte pas d'argent.

17:47 | Lien permanent | Commentaires (5)

Cause toujours

J’ai rêvé que j’étais devant la vitrine d’une boucherie chevaline et que ça sentait fort la viande un peu vieille.

Cheval_1

Je lève la tête pour regarder le cheval doré et cet  espèce d’imbécile se met à loucher ! Alors je lui dis d’arrêter de faire le zouave, que c’est dangereux, qu’il pourrait rester bloqué !

Il me répond rien, mais il me tend une pipe et du tabac. Là, de sa voix étrange de cheval il me dit, comme un acteur américain : « Fume c’est du bon, c’est du belge ! ».

Fume

Je fais alors comme il dit. Je mets du tabac dans la pipe. Je la mets dans ma bouche, je gratte une allumette et là, bien concentrée et tranquille je fume ma pipe.

Mais le cheval doré explose de rire, et me dit « J’étais sûr que c’était toi, content de te revoir vieille branche ! ».

Je le regarde de travers, vu que je ne comprends pas ce qu’il me dit. Alors il se reprend : « Bah, oui, sacré Chien qui fume, tu croyais que je t’avais pas reconnu ?!».

Très embêtée, je regarde mon reflet dans la vitrine du magasin, et là je ne vois que du boudin et des côtelettes…

Tripe

17:42 | Lien permanent | Commentaires (3)

Doux comme un alcool fort

Pelleteuse_5 J'ai bu hier. J'ai même trop bu, et je me suis regardée dans la glace, pour voir comment mon visage changeait. En fait, ma vue a changé avant mon visage... et c’était comme si je regardais à travers les vagues de l’océan que je connais pas.

Quand j'étais petite, des fois, en hiver, on me mettait du vin dans ma soupe. J'aimais bien. Cette sensation de brûlure dans les poumons quand tu sors dehors et qu'il fait froid. Et tu te sens toute légère, avec une joie qui vient de l'intérieur de toi, mais que d'habitude t'as pas. Là, à boire chez moi devant la glace, j'ai pas senti ça. J'ai rien senti en fait. Un peu mal au cœur, mais pas trop. Et puis toujours soif, toujours la bouche comme un puis sans fin. À un moment, je me suis aussi sentie toute lourde des bras et des jambes. C'est tout. J'ai rempli mon verre (le 9ème, je crois !) et je me suis allongée sur le lit pour le boire tranquilou bilou. Et puis je me suis endormie.

J'ai rêvé qu’une pelleteuse me lançait des pavés sur le crâne et que je levais mon point en l’air pour protester.

20:46 | Lien permanent | Commentaires (0)

La peur du loup

Je cours au milieu de grands immeubles avec des paraboles partout. Et mon corps est tout glacé.

Soudain je vois un trou sous un mur, un vieux trou avec de la mousse autour. Je me réfugie vite dedans. Ça sent le miel et la poussière de sable. Il fait très noir, mais l'odeur me rassure.

Ça sent la nuit.

Je m'avance dans la grotte, je dois toucher les murs pour pas me cogner, ils sont humides, presque gras, et tièdes. Et c’est tellement agréable que je ne peux pas m’arrêter des les caresser avec la paume de mes mains.

Mais dans un faible rayon de lumière, je vois un horrible monstre, un grand loup qui se tient debout et bave une espèce de salive épaisse et blanche comme de la crème anglaise.

Alors je cours, je cours et je tombe par terre. Mais comme c'est mou et je me fais pas mal. Mais je veux pas que le loup m'attrape, alors je me débats comme une folle.

Mais là le loup s'est transformé en un veau qui me lèche avec sa grosse langue râpeuse. Et ça me chatouille, et ça me fait rire et je me débats encore.

Et je me réveille et mon lit est tout défait.

16:59 | Lien permanent | Commentaires (2)

Pourquoi j’ai toutes ces questions dans ma tête ?

-Pourquoi les chiens font pas des chats ?

-Pourquoi on dit le vertige de l’amour ?

-Pourquoi quand un garçon transpire à côté de moi j’ai la bouche sèche ?

-Pourquoi on boit du vin dans des verres à pied et de l'eau dans des verres cul-de-jatte ?

-Pourquoi quand les garçons parlent avec un accent, j’ai envie de les toucher ?

-Pourquoi quand les gens s’embrassent dans la rue, on n’entend pas de musique romantique ?

-Pourquoi Paris reste allumée toute la nuit ? Comment ils font pour dormir les pigeons ?

-Pourquoi quand je me couche j'ai toujours envie de rapetisser mon lit ?

-Pourquoi les cheveux font des nœuds ?

-Pourquoi les fraises d'hiver ont moins de goût que ma savonnette ?

-Pourquoi en faisant la queue au cinéma, je pense aux vaches dans l’étable ?

-Pourquoi ils ont fait des fausses branches en plastique pour les balais de trottoir quand les vraies branches marchaient bien ?

-Pourquoi on dit « l’un dans l’autre » ?

-Pourquoi j’ai pas ma mère avec moi ?

16:53 | Lien permanent | Commentaires (7)

Du rêve au nid!

Je suis dans une forêt, et le soleil traverse les branches et c'est très beau.

Alors je m'arrête pour regarder.

Et soudain je me rends compte que mes pieds prennent racine. Ils rentrent dans le sol, attrapent l'eau et les cailloux.

Mais soudain tous mes vêtements s’arrachent d’un coup de mon corps et s’envolent dans le ciel pour se transformer en mouches à miel.

Comme l’eau me désaltère par les pieds, et ben, je grandis toute nue. Et je grandis tellement que je dépasse les arbres. Je suis le plus grand des arbres.

Et là je vois un magnifique oiseau qui vole vers moi. Il a des petits yeux verts, et le bout des ailes dorées. Alors j'écarte les bras pour qu'il se pose. L'oiseau me tourne autour, je sens ses plumes qui me chatouillent, mais il veut pas se poser sur moi.

Et ça me rend très triste parce que je sens que cet oiseau est pour moi. Et là, y'a ma maîtresse du CE2 qui me gronde : voyons Bijou, qu’est-ce que c’est que cette tenue !

Franchement, cette maîtresse là, j’ai jamais pu la voir !

11:10 | Lien permanent | Commentaires (0)

Ma force à moi

Moietgege Des fois je sens un truc en moi qui me fait peur, une force…  Je sens que c'est plus grand que moi, que c'est plus fort que moi et que si ça sortait je pourrais jamais le retenir et que ça pourrait détruire le monde. Comme tsunami mais avec de la colère à la place de l'eau. Un truc terrible !

Des fois aussi, je sens que je pourrais le sauver le monde. Je poserais mes mains dessus, comme sur le crâne de Monsieur Igor, et le monde s'apaiserait...

19:49 | Lien permanent | Commentaires (2)

Vilain défaut

Vilain Je suis trop curieuse. Par exemple, quand je passe devant un portail qui est ouvert, je peux pas m'empêcher de regarder. Et des fois même, je retiens la porte pour mieux voir. Je sais pas pourquoi je fais ça. Je peux pas m'empêcher. En plus souvent, elles sont pas terribles les cours… Je regarde par la fenêtre des gens aussi.

Des fois je me dis que j'ai été fouine dans une vie d'avant.

21:06 | Lien permanent | Commentaires (0)

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